Interview d'auteur

Bonjour Laurence. Merci d'avoir accepté mon invitation.

Ton roman "Impair et cash à Plérin" va bientôt être édité. Comment te sens-tu ?

Et bien pour tout te dire je suis très contente, car c’est une aventure qui se concrétise. J’ai le livre en ma possession depuis hier soir, et je dois dire que c’est assez excitant. Bien sûr je stresse un peu concernant les retours des lecteurs, j’espère qu’il va plaire. Pour le premier j’avais le même trac.

 C'est ton second roman, plus question de hasard d'écriture cette fois ! Qu'est ce qui t'a poussé dans cette aventure ?
Ma motivation c’est avant tout d’entraîner le lecteur dans une histoire que j’espère trépidante, de jouer avec les pistes possibles… J’essaie de me mettre à sa place ce qui n’est pas toujours facile.
J’ai aussi envie que mes personnages soient attachants, et qu’au fil des livres, les lecteurs les retrouvent avec plaisir. Moi-même en tant que lectrice j’ai beaucoup de satisfaction, alors j’essaie de me retrouver de l’autre côté de la barrière et d’en tirer aussi de la satisfaction voire parfois de la jubilation.

 Astoure t'a donné ta chance pour ton premier roman,  tu es retournée naturellement vers eux pour ton second ouvrage ?

Effectivement, je ne me suis pas posé de question. Eric et Pascale Rondel les éditeurs, ainsi que les autres écrivains forment une équipe sympa avec qui je me sens bien et en confiance, ce qui est important.

 Parlons de ton roman maintenant. Nous retrouvons Sophie Le Carré dans cette nouvelle aventure. Peux-tu nous dire en quelques mots où Les pérégrinations de ton héroïne la mènent cette fois ?

 Toujours munie de sa curiosité légendaire, elle va aider Victor grâce à ses activités d’agent immobilier.
Cependant cette fois-ci, ce sera à la demande du lieutenant. L’histoire se déroule toujours à Plérin, avec comme toile de fond des chercheurs de pièces anciennes.

Victor est aussi beaucoup plus présent. C'est un personnage attachant, et c'est aussi celui par qui l'action arrive. Sophie n'a plus le premier rôle ? 

Pas cette fois ci, elle joue les seconds rôles. Compte tenu de la fine équipe qui était présente dans le premier roman je n’avais qu’à choisir, et l’idée de changer de point de vue n’était pas pour
me déplaire. Pour le prochain, s’il se fait, le fait d’avoir à ma disposition plusieurs personnages déjà connus ou aperçus me laisse une marge de manœuvre, sans pour autant partir pour l’inconnu … Ca me convient comme ça.

Sophie apparaît toujours aussi fantaisiste, et perspicace, elle est épaulée par sa tante cette fois ?

Oui Elisabeth prend part à l’enquête de façon active, et lorsque nous la voyons fonctionner nous pouvons constater que la fantaisie est une histoire de famille.

 Merci Laurence